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Les châteaux à visiter





Le château de Blandy-Les-Tours





Le château de Blandy-les-Tours

est un château fort médiéval situé dans la commune de Blandy-les-Tours dans le département de Seine-et-Marne, à 70 km de Paris, et non loin du château de Vaux-le-Vicomte. Cet édifice fut construit entre le xiiie et la seconde moitié du xive siècle.

Ce château engage désormais un dialogue permanent entre patrimoine et création artistique.

Le château de Fontainebleau





Le château de Fontainebleau est un château royal de styles principalement Renaissance et classique, près du centre-ville de Fontainebleau (Seine-et-Marne), à une soixantaine de kilomètres au sud-est de Paris, en France. 

 Par ailleurs, depuis 1981, le château fait partie avec son parc du patrimoine mondial de l’UNESCO.


Le château Vaux le Vicomte






Le château de Vaux-le-Vicomte, situé sur le territoire de la commune française de Maincy (Seine-et-Marne), à 50 km au sud-est de Paris, près de Melun est un château du xviie siècle (1658-1661), construit pour le surintendant des finances de Louis XIV, Nicolas Fouquet. Il appartient désormais à une branche cadette des marquis de Vogüé.



LES VILLAGES PITTORESQUES


Barbizon, village des peintres



Barbizon est un village confortablement niché contre la lisière occidentale de la forêt de Fontainebleau. Flânez dans les rues pavées et poussez la porte des petites boutiques et des galeries d’art !

Barbizon est un des endroits mythiques de la peinture pré-impressionniste en France.

Dès 1830, ce qui était encore un hameau de bûcherons accueillera en effet à l’auberge Ganne, tous les peintres qui viennent chercher l’inspiration auprès de la nature intacte. Plus tard, ils partagent leurs séjours entre Barbizon et Chailly-en-Bière, trouvant leurs sujets dans la campagne ou la forêt de Fontainebleau toute proche, peignant sur le motif.

Le village de Provins



Provins est un véritable trésor. Avec son allure antique, cette fabuleuse cité médiévale vous ouvre les portes du Moyen-Age (Per horus, he per ra !) Maisons de colombage, remparts, donjon… Provins est la promesse d’une excursion moyenâgeuse enchanteresse, Jacouille et Messire Godefroy en mois.

Le village de Moret-sur-Loing




Ancienne place forte, la pittoresque cité médiévale de Moret-sur-Loing, située en lisière de la forêt de Fontainebleau et en bordure des eaux paisibles du Loing, a inspiré nombre d’artistes et peintres impressionnistes, comme par exemple Alfred Sisley qui y passa les vingt dernières années de sa vie. Ce village aux allures de carte postale forme en effet un tableau particulièrement photogénique. 


Samois-sur-Seine, village champêtre



Dans le sud de la Seine-et-Marne, découvrez un village niché au cœur de la forêt de Fontainebleau, en bordure de Seine : Samois-sur-Seine. Bâti autour du fleuve, le village est dominé dès son entrée par de grandes villas, construites entre la fin du 19ème siècle et l’entre-deux-guerres. 

Milly-la-forêt



Milly-la-Forêt est une commune française située dans le sud-est du département de l’Essonne en région Île-de-France.
Elle devint alors dès le milieu du xxe siècle un lieu de villégiature pour les Parisiens et les artistes, dont Jean Cocteau et Christian Dior. C’est aujourd’hui un pôle touristique important du département, la capitale des herbes aromatiques, à l’environnement préservé entre province et agglomération parisienne.

LES AFFOLANTES DES BORDS DE SEINE



Vous rêvez de découvrir quelques sites culturels hors sentiers battus à moins de 60 km de Paris, accessibles en voiture, en train ou à vélo ? Il existe quelques trésors architecturaux insoupçonnés enSeine-et-Marne, restés à l’écart des circuits touristiques. Parmi eux, les « Affolantes » des bords de Seineconstituent un style architectural unique en Île-de-France. Le long de la Seine, se dressent au sud de Melun de majestueuses bâtisses au charme atypique, qui doivent leur nom à un historien nommé André Châtelain (1932-2011). Les bourgeois du XIXème siècle y ont élu domicile, avant que de nombreux artistescomme Renoir ou Rosa-Bonheur y trouvent leur inspiration. Des manoirs anglo-normands aux petits châteaux au style néo-Louis XIII, un mouvement architectural éclectique fait surface. Les plus belles Affolantes sont accessibles à pied depuis les gares de Melun ou de Bois-le-Roi. Vous pouvez aussi passer la nuit dans l’une d’entre elle, convertie en maison d’hôtes et en gîte (Apakabar Homestay), qui fournit toutes les informations requises pour cette découverte.

Partez à la découverte des 10 plus belles Affolantes accessibles en voiture, à vélo ou même à pied depuis les gares de Melun et Bois-le-Roi. Bonne balade !

Pour aller plus loin :

Laborde MF et Camus D., 2015. Les Affolantes des bords de Seine. Editions du Puits Fleuri, 223 p. (épuisé mais en consultation à Apakabar Homestay)

1. Le Mesnil, La Rochette (Apakabar Homestay)



Adresse : 37 avenue du Général Leclerc, La Rochette – 8 min à pied de la gare de Melun


Situé à la sortie de Melun sur la route nationale menant à Fontainebleau se dresse une demeure atypique qui évoque les contes de Grimm ou la maison de Blanche Neige. Construite en 1934 par l’architecte parisien A. Dumesny, cette maison de style néo-normand fut baptisée Le Mesnil.

Elle fut conçue sur le modèle des autres « Affolantes » des bords de Seine : un rez-de-chaussée en pierre de taille, surélevé de quelques marches, soutient un premier étage à colombages de couleur lie de vin, tandis que les trois chambres du second étage ont été construites sous des combles aménagées. La silhouette complexe de l’ensemble rend la maison pittoresque, en particulier la petite tourelle qui surmonte l’imposante entrée principale richement fleurie à la belle saison.

Après avoir fait office de maison médicale, « la maison du Docteur Jougleux », le bâtiment fut entièrement rénové en 2018 pour être transformé en maison d’hôtes et gîte. Le Mesnil a été ainsi rebaptisé Apakabar Homestay (www.apakabar-homestay.fr), ce mot bizarre signifiant « Comment allez-vous ? » en Indonésien. La maîtresse des lieux est en effet Javanaise et vous accueille dans une ambiance exotique aux couleurs de Bali, Java ou Bornéo.

2. Le Pavillon de la Croix Saint-Jacques, Dammarie-les-Lys



Adresse : 649 Rue Rousseau Vaudran, Dammarie-les-Lys – 15 min à pied de la gare de Melun



Cette bâtisse imposante est incontestablement l’une des plus belles Affolantes de la région. Appelé pavillon alors qu’il a la taille et tous les éléments d’un vrai château, cet édifice fut construit en 1887 par la veuve de Prosper Hochet, secrétaire au Conseil d’Etat. Il fut racheté en 1909 par une autre veuve fraîchement endeuillée, celle du propriétaire du château de Vaux-le-Vicomte, l’industriel du sucre Alfred Sommier.

De multiples rajouts à l’édifice initial font que chacune des façades de cette affolante a une allure différente. La haute toiture en briques abrite deux étages de combles formant de lourds pignons (la partie haute et triangulaire d’un mur, entre les deux versants d’un toit). Les balcons, vérandas et colombages ont été ajoutés au bâtiment initial par Georges Lisch, grand spécialiste de l’architecture anglo-normande, qui était le fils de Juste Lisch, un architecte de renom qui fut l’auteur de la gare du Havre à la fin du 19e siècle.

Le bâtiment est situé dans un très grand et magnifique parc. Après avoir longtemps appartenu à une congrégation religieuse, le domaine vient d’être racheté par des promoteurs immobiliers qui vont le transformer en résidence senior.

3. Villa Boussaingault, Melun



Adresse : 1 place Chapu, Melun ; 10 min à pied de la gare de Melun



Propriété du département de Seine-et-Marne jusqu’à une période récente, cette villa imposante se situe juste avant le pont amont de Melun en rive gauche de la Seine. En étant orientée sur le petit square de la place Chapu, elle tourne le dos au fleuve, contrairement aux autres Affolantes.

Ce bâtiment fait partie du lotissement Augereau, qui fut créé en 1907 par la ville de Melun sur les ruines d’anciennes casernes. La maison fut construite un an plus tard sur une parcelle de 1000 m2 par un négociant en bois et charbon, Arthur Boussaingault.

La complexité de ses grandes toitures de tuiles plates assure à cette villa de deux étages une allure pittoresque, complétée par un traitement varié des murs : tour recouverte de briques et faux pan-de-bois, moellons de meulière et de calcaire agrémentés d’assises de briques rouges. Les accès à la propriété sont surmontés de porches recouverts de tuiles. La maison a été divisée en plusieurs appartements.

4. La Villa Raulin, La Rochette



Adresse : 8 rue de la Forêt, La Rochette ; 33 min à pied de la gare de Melun



Cette grande maison originale en pierres taillées fut construite au centre du village de La Rochette par Gustave Raulin. Ce dernier était architecte à la Ville de Paris et a notamment collaboré avec Charles Garnier pour la construction de l’opéra de Paris à la fin du 19e siècle.

Dominant le corps de bâtiment central, une grande tour carrée en encorbellement, « Savant mélange d’architecture médiévale et de pigeonnier » selon M.F. Laborde, donne à cette demeure un caractère unique. Le dernier étage de cette tour, éclairé par une grande baie vitrée, abritait jadis un atelier d’architecture et de peinture.

La façade est décorée de frises de briques rouges vernissées que l’on retrouve autour des baies et le long des toitures. La loggia qui surmonte la porte d’entrée fut repeinte de la même couleur rouge lors de la réhabilitation de la maison par l’architecte Michel Frénot. La Maison Raulin est aujourd’hui subdivisée en appartements.

5. Le Clos-Barbeau, Bois-le-Roi



Adresse : 3 quai de la Ruelle, Bois-le-Roi ; 12 min à pied de la gare de Bois-le-Roi



Construite en 1905 par le célèbre architecte Louis Périn, puis agrandie en 1912, le Clos-Barbeau est l’une des plus belles affolantes des bords de Seine. Située en rive gauche de la Seine proche du pont menant de Bois-le-Roi à Chartrettes, elle semble avoir été construite proche d’un site dont on retrouve une trace jusqu’en l’an 626, d’après une inscription gravée sur une pierre à l’entrée du bâtiment.

Le nom Barbeau vient d’une légende locale racontant qu’un pêcheur aurait remonté de la Seine à cet endroit un barbeau (un poisson) à l’intérieur duquel il aurait découvert un diamant, ou selon d’autres versions, une bague précieuse que saint Loup, archevêque de Sens, aurait fait tomber dans la Seine près de Melun.

Le rez-de-chaussée, dont les murs sont en pierre de taille, deux grandes baies arquées éclairent une grande pièce. Le premier étage est à colombages, avec des boiseries qui ont été repeintes en rouge par l’architecte Michel Frénot, donnant à cette affolante un aspect singulier. Une forme remarquable de cette bâtisse est la passerelle de bois qui mène du bâtiment principal à un autre de forme hexagonale situé plus en retrait. Aujourd’hui divisée en 13 appartements en copropriété.

6. Chantemerle, Bois-le-Roi



Adresse : 5 quai de la Ruelle, Bois-le-Roi ; 13 min à pied de la gare de Bois-le-Roi



Au début du 20e siècle, l’architecte Louis Périn transforma une maison préexistante avec une tourelle de style médiéval en lui ajoutant divers éléments. Il installa son atelier sous les toits. Cette demeure aux références mixtes médiévales et Art Nouveau abrite aujourd’hui une maison de repos.

7. Le Vieux-Logis, Bois-le-Roi



Adresse : 22 quai de la Ruelle, Bois-le-Roi ; 15 min à pied de la gare de Bois-le-Roi



Voisine de la précédente sur le chemin de halage de Bois-le-Roi, le Vieux-Logis a une histoire particulièrement originale. Son constructeur Emile Rochard a acheté la façade d’une célèbre demeure d’Amiens datant du 15e siècle, appelée successivement l’auberge de l’asne-Rayez au 18e siècle, puis la Maison des Ramoneurs. Fortement endommagée par un incendie en 1890, cette façade fut entièrement démontée en 1897, puis exportée à Bois-le-Roi, où elle fut plaquée sur une maison préexistante en bordure de Seine.

Cette façade offre un assemblage de bois peint et sculpté coloré en vert foncé, ce qui tranche radicalement avec le rouge vif du Clos Barbeau. Orientée à l’Est avec vue sur la Seine, cette façade est constituée au rez-de-chaussée de grandes baies vitrées qui laissent pénétrer la lumière du matin. Outre sa façade, l’aspect le plus remarquable de cette maison est sa toiture très haute et pentue, qui comporte trois étages de combles éclairées par des lucarnes de taille décroissante.

8. Les Roches, La Rochette



Adresse : quai de Seine (Chemin de Halage), La Rochette ; 40 min à pied de la gare de Bois-le-Roi